Après une
Saison 2020-2021 compliqué et difficile du au covid, Ihlan Yakup a été
remplacé pour motif personnel et professionnel par Alexandre FROEHNER. On espère que
cette saison aura plus de succès vu les restrictions sanitaires et pass
ou test PCR qui seront contrôlés avant chaque match apporte des
difficultés pour les équipes vu que des personnes n'ont pas de pass et
test PCR qui est leur choix.
Et
voilà relégation acquise peut-être un mal pour un bien on va se
reconstruire avec un nouveau coach, de nouveaux joueurs et avec pas mal
de jeunes joueurs talentueux et quelques anciens. La malchance ne nous a
pas épargné toute la saison avec parfois une équipe entière absente.
Très très rarement au complet alors que sur le papier on avait largement
de quoi jouer dans les 5 premiers, la preuve quelques belles victoires
contre Muespach, Village-Neuf 2x, et Rosenau. Merci aux joueurs qui se
sont battus toute la saison avec beaucoup de courage. On se relèvera
aucun souci.
L'équipe seconde a subit malheureusement les conséquences de manque d'effectifs dans l'équipe une et a du déclarer forfait général forcé.
Le portrait
AS Riespach :
Jean-Luc Brand, mains vertes et cœur vert
Bénévole inépuisable
de l’AS Riespach, Jean-Luc Brand est un cumulard. Ne se contentant pas
d’entretenir le plus beau rectangle vert du Sundgau, le sexagénaire s’est
découvert une passion d’archiviste. Inlassablement, depuis 1980, il écrit noir
sur blanc l’histoire en mouvement de son club de cœur.
Pas
un dimanche qui passe sans qu’un joueur, un dirigeant ou un arbitre ne
le complimente sur la qualité du terrain. « Son » terrain, serait-on
presque tenté d’écrire, tant le vert gazon de l’AS Riespach est bichonné
par Jean-Luc Brand. « Si ça ne dépendait que de moi, on ne jouerait
même pas dessus », s’amuse le bonhomme, dont on imagine les cauchemars
hantés par les crampons vissés, les tacles ravageurs et autres mottes
arrachées. C’est que sa pelouse est une demoiselle coquette, mais
fragile. Le bénévole accumule les allers-retours sur son
tracteur-tondeuse, et taille le gazon jusqu’à cinq fois par semaine ! De
quoi rendre vert de jalousie les green de golf. « Plus je vieillis,
plus je deviens difficile et exigeant. »

Jean-Luc Brand, au volant de sa tondeuse. Sur ses genoux, l’un des fameux cahiers dont il est l’auteur. Photo DNA /Gaby MARCK
Dix cahiers qui
retracent chaque match du club depuis 1980
S’il ne compte pas les heures passées à entretenir le
terrain de jeu, Jean-Luc Brand veille en revanche à garder une trace du temps
qui passe. Semaine après semaine, le dirigeant recueille dans de grands cahiers
l’histoire de l’AS Riespach. Chaque match est ainsi répertorié, avec la
composition de l’équipe, le nom des buteurs et l’éventuel article de journal.
Un travail de fourmi, entamé en 1980, alors qu’il était un jeune joueur.
« J’ai commencé quand le club a débuté sur le nouveau terrain, en gardant
une trace de chaque match, des seniors aux pupilles. C’est comme une drogue, je
ne peux pas arrêter. D’un autre côté, je suis bien conscient que personne ne
reprendra la suite », dit celui qui a entamé le dixième tome de la grande
histoire de l’AS Riespach. Consultables sur demande, les ouvrages ont une forte
valeur sentimentale et sont conservés précieusement.
Les données sont également résumées sur le très bon
site du club, véritable mine d’or, remplie de photos et d’anecdotes. Sur la
plateforme qui a largement dépassé le million de visites, on trouve notamment
le classement des meilleurs buteurs de l’histoire du club, toutes générations
confondues. Un classement dominé par le légendaire Damien Obrist, suivi à
quelques longueurs du vétéran Yémin Dogan, toujours en activité sous le maillot
vert…
Membre du comité, Jean-Luc Brand est aussi l’une des
chevilles ouvrières du fameux carnaval co-organisé par les footballeurs du
village. Après deux éditions annulées à cause de la situation sanitaire, la
prochaine cavalcade dans les rues de Riespach se tiendra le dimanche qui suivra
le mardi gras, soit le 13 mars 2022.
District 2 Brand, l’âme de Riespach depuis 1977
L’AS Riespach, pensionnaire de District
2, peut s’enorgueillir d’avoir un président en poste depuis 1977.
Toujours aussi énergique, Etienne Brand continue d’arpenter les pelouses
avec passion. Samedi, face à Obermorschwiller, il était fidèle au
poste. Comme toujours.
Par Nordine SEBBAT -
Hier à 22:55
- Temps de lecture : 3 min
Etienne Brand, président de l’AS Riespach depuis 1977 : « Je veux
toujours être sur le terrain. Je veux tout savoir. Un président est fait
pour être sur place. » Photo L’Alsace /Darek SZUSTER
Dans le Sundgau, l’AS Riespach est réputée pour la qualité de sa
pelouse. Une pelouse digne de la Premier League anglaise, dit-on.
Mais
dans le Sundgau, et même plus globalement dans tout le département,
l’AS Riespach est surtout célèbre grâce à son inoxydable président
Etienne Brand, en poste depuis 1977. Une année où aucun joueur de son
équipe première n’avait encore vu le jour…
À l’image de son boss,
le club riespachois a derrière lui une longue et belle histoire, à
l’image de ce huitième de finale de Coupe d’Alsace disputé face à Vauban
Strasbourg (0-3) en 1987 et d’une accession en Promotion. Les
Sundgauviens y ont évolué jusqu’en 1993.
Ce
passé, forcément, Etienne Brand le connaît sur le bout des doigts. À
Riespach, le président y a signé sa première licence à l’âge de 14 ans.
Il a ensuite été président avant de céder sa place à… son fils et de la
reprendre en 2017. Il gère avec son comité une association connue
notamment pour son tournoi Mémorial Maurice Brand. « Ce tournoi est à
l’arrêt depuis deux ans. Il manque beaucoup… Nous avons durant cinq
samedis un carnaval que nous organisons avec les pompiers. La cavalcade,
elle, réunit 3000 personnes. Pour un village de 650 habitants, c’est
énorme. »
Cette saison, Riespach a recruté massivement après deux
saisons presque blanches. Mais les résultats tardent à venir. Éliminé de
toutes les coupes, le club sundgauvien a mal entamé son championnat, à
l’image de sa nouvelle défaite ce samedi face à Obermorschwiller (2-3).
« C’est une saison de transition », ne cache pas le président. « On ne
s’attendait pas à ces résultats, on pensait plutôt jouer les premiers
rôles. Le Covid a de toute façon gâché la saison. Certains joueurs
refusent le vaccin. Il n’y a que 50 % de l’équipe titulaire. Et je ne
parle même pas des blessés. »
« Je suis un homme de terrain et j’assiste à tous les entraînements »
Pourtant,
rien ne manque aux joueurs qui évoluent dans une bonne ambiance avec un
repas tous les jeudis. Durant l’intersaison, un seul joueur de l’équipe
réserve a démissionné. « Au début de la saison, on était 30 et là il y a
une vingtaine de joueurs. Je ne sais pas si tous les clubs disposent de
leur effectif au complet. Sur le terrain, notre effectif n’y est pas.
Mais on a quand même l’objectif de finir dans les quatre premiers. »
Et
le président fait tout pour mettre ses joueurs dans les meilleures
conditions. « Depuis plusieurs années, je n’arrête pas d’aborder le
sujet du terrain synthétique. Personne ne m’écoute. Il faut réveiller le
monde politique. Nous ne disposons pas de ce type de terrain dans la
région. On est très pauvre en infrastructure et on souffre en hiver pour
s’entraîner. »
Mais Etienne Brand ne lâche rien et continue de
respirer le football. « Je m’occupe des séniors. Je suis un homme de
terrain et j’assiste à tous les entraînements. Je veux toujours être
prêt dès qu’il se passe quelque chose. Je veux tout savoir. Un président
est fait pour être sur place. »
Si vous cherchez Etienne Brand, vous savez donc où le trouver.
Riespach : après la parenthèse masquée, un maintien à décrocher
Cyril Schmitt a un peu moins joué au
football ces dernières semaines. Et pour cause, le défenseur de l’AS
Riespach défend aussi… les traditions !G.T. -
28 mars 2022

Dimanche matin à Bisel, Cyril Schmitt a disputé une mi-temps avec
l’équipe réserve de Riespach, avant de rejoindre sa clique au carnaval
de Dannemarie. Photo DNA /G.M.
À Riespach, le carnaval, c’est sacré ! Tout le mois de mars, le village
vit au rythme des bals masqués, avec un temps fort : la grande cavalcade
dans les rues du village. Le 13 mars dernier, des milliers de personnes
sont venues en profiter, après deux éditions annulées pour les raisons
que l’on sait. Ce jour-là, pas question de jouer au football ! Les
joueurs de l’AS Riespach ont échangé le maillot vert contre une chasuble
d’organisateur, et les plus motivés ont défilé sur les chars qu’ils ont
mis des mois à monter. Cyril Schmitt était évidemment de ceux-là. Tout
comme il était l’un des bénévoles les plus impliqués dans les bals
carnavalesques du samedi soir.
Une dérogation
Mis à part une petite escapade du
côté du FC Oltingue dans sa jeunesse, le trentenaire n’a connu qu’un
seul club dans sa carrière. Lui qui a grandi ici, et vit toujours au
village, est aujourd’hui l’un des garants de l’esprit de l’AS Riespach.
Et il a de qui tenir : son père n’est autre que Bertrand Schmitt, le
« Jean-Luc Ettori sundgauvien », un surnom qu’on lui accorde tant pour
sa moustache, sa fidélité au club, mais aussi pour sa propension à
écœurer les attaquants adverses.
Bref, parce qu’il est disponible
toute l’année pour l’ASR, en tant que joueur comme en tant que
dirigeant, Cyril a droit à une dérogation en période carnavalesque. Car
la cavalcade de Riespach n’était qu’une étape dans le calendrier des
fêtards du dimanche après-midi. Oltingue, Leymen ou encore Pfetterhouse
ont accueilli les chars, avant Dannemarie il y a deux jours.
Riespach en difficulté
Mais pour ne pas laisser
le foot complètement de côté, Cyril est allé donner un coup de main à
ses coéquipiers en équipe réserve, dimanche matin à Bisel. Avant de
s’éclipser à la pause, le temps de retrouver les copains masqués.
Le
bal de ce samedi à Riespach marquera la fin de la saison carnavalesque.
En l’absence de Cyril, ses coéquipiers n’ont pas eu beaucoup de
réussite : l’équipe Une de l’AS Riespach est actuellement dernière de
son groupe, avec deux petits points au compteur. « Nous n’avons joué que
huit matchs, et il y a encore beaucoup de points à prendre »,
relativise l’arrière, dont le retour en vert devrait permettre de
renforcer la défense riespachoise. Fini de rire : après la parenthèse
masquée, il y a un maintien à aller chercher !
SAISON 2022-2023
Joël Summer
Pour la nouvelle saison Joël Summer a pris les rennes de l'AS Riespach. Un nouveau départ pour nous en District 3, avec une équipe rajeunie et quelques anciens comme Yémin DOGAN et Hidir KAYA Yakup ILHAN fidèles au poste depuis de longues années au sein de l'AS Riespach.
Mi-Mai Joël SUMMERS a été remplaçé pour des raisons interne du club par Kévin REY en interim et son second Alexis BRAND.
Dimanche 11 septembre 2022
L'été indien de l'AS Riespach
Les Verts du
Haut-Sundgau réalisent un bon début de saison et viennent de sortir
Heimsbrunn en Coupe d’Alsace. Le nouvel entraîneur de l’AS Riespach
semble avoir trouvé la bonne formule, avec un mélange de jeunesse et
d’expérience.
Par G.T.
Quel que soit le niveau de compétition, la saison qui suit une
relégation est toujours difficile à aborder. Après avoir terminé en
queue de peloton en District 2 l’an dernier, l’AS Riespach est donc
reparti à l’étage inférieur. Avec plus de questions que de certitudes.
« On partait un peu dans l’inconnu, admet Étienne Brand, l’emblématique
président de l’ASR. Il y a des joueurs qui sont revenus au club et on a
intégré de nombreux jeunes dans l’effectif de l’équipe Une. »
Comment
ces derniers allaient-ils aborder la transition entre la catégorie U18
et celle des seniors ? Les minots n’ont pas tardé à rassurer leurs
dirigeants. Avec notamment une victoire en coupe contre
Obermorschwiller, une autre à Bourtzwiller en championnat et un nouveau
succès dimanche dernier contre Heimsbrunn (1-1, 3-0 tab). « On n’a pas
vu la différence de deux divisions sur le terrain. Heimsbrunn a marqué
en premier avant la mi-temps et on a égalisé logiquement à l’heure de
jeu. Et on s’impose aux tirs au but, cela faisait presque dix ans qu’on
n’avait pas gagné une séance de penalty », résume le président.
Venu
cet été, le nouvel entraîneur de l’AS Riespach, Joël Summers a sans
doute sa part de responsabilité dans ce bon début de saison. Passionné
de tactique, le coach parle beaucoup avec les jeunes. Sur le terrain, il
s’appuie sur quelques anciens (le capitaine Yémin Dogan, Adrien Munck,
Hidir Kaya, Ilhan Yakhub ou encore Ludovic Bihr). Le reste de l’équipe
est composé de jeunes qui ont autour de la vingtaine. Parmi lesquels,
Yohann (le gardien) et Anthony (le défenseur), les petits-fils du
président.
« Cela faisait plusieurs saisons que je n’ai pas ressenti une telle énergie positive dans le groupe »
« Ces
dernières années, je ne prenais plus beaucoup de plaisir en venant au
stade. À l’entraînement, il y avait parfois quatre ou cinq joueurs,
c’était un peu désespérant. Et maintenant, depuis le début de la saison,
ils sont à chaque fois entre 15 et 20. Cela faisait plusieurs saisons
que je n’ai pas ressenti une telle énergie positive dans le groupe. En
tant que président, je me régale », sourit Étienne Brand. Mais le
dirigeant, qui estime que « les fondations ne sont pas encore solides »,
ne s’enflamme pas pour autant. Il en a vu d’autres. « Ça sera une
saison de transition. L’objectif, c’est de consolider notre groupe de
joueurs. On ne parle pas encore de remonter en District 2, car il y a
quelques grosses équipes qui me semblent mieux armées que nous, comme
nos voisins Durlinsdorf ou Grentzingen. »
La prochaine rencontre
qui attend l’AS Riespach sera d’ailleurs un derby, contre l’entente
Oltingue-Raedersdorf. Les Verts auront bien sûr l’intention de
l’emporter, pour prolonger leur bel été.

En haut de gauche à droite: Kévin Rey dirigeant, Antoine
Stemmelen, Loic Lieby, Ludovic Bihr, Arnaud Corsico, Yohan brand,
Anthony Brand, Mac Meister, Roro dalleau, Etienne Brand Président
En bas de gauche à droite: Karel Brasquer, Yakup Illhan, Hidir Kaya, Adrien Munck, Jean Stemmelen, Quentin Bisel
Manque Joël Summer entraineur et Alexis Brand Dirigeant